samedi 7 juillet 2012

Un modèle hétéroclite

Suite à plusieurs mouvements économiques,politiques... caractérisés par une dichotomie entre l'instabilité et la cupidité,on assiste aujourd'hui à plusieurs chocs.Des inégalités qui se développent,des ressources qui se dégradent...
Cette nouvelle ère disqualifie les 2 grands modèles de société:le "néo-libéralisme" et la "social-démocratie".
Le premier introduit l'autorégulation des marché alors que le deuxième repose sur l'action à posteriori :autrement dit une correction ultérieure .

La Tunisie a été touchée par plusieurs courants; l’expérience la plus importante débute en 1961 suite à l'adoption du "socialisme", qui n'a duré que 9 ans laissant la place à "un capitalisme contrôlé" pour une décennie ,pour migrer vers une libéralisation de l'économie soutenue par la FMI et la banque Mondiale,maintenue depuis lors avec quelques révisions sporadiques.

En effet,l'évolution que nous sommes en train de vivre dans une panoplie de domaines,pourrait rendre désuet tout modèle de société envoûtant.D'où, la nécessité d'inventer un modèle qui s'éloigne du paradoxe " too big to fail" et "too big to be saved ", requérant  par la suite une vision autodidacte construite par nos propres ficelles.
En fait, ce changement de fond en comble exige de nouvelles institutions et règles,ainsi qu'une puissance politique ayant le potentiel de mettre en place une gouvernance solide et congrue.
Cette pensée peut s'adosser par le plan de relance qui a été mis en oeuvre en Australie par Paul Keating sur le changement de la culture et de la politique à long terme,qui a dégagé en 2003 un pays libre face à l'endettement ;ayant une croissance de 4%, ainsi que le plus faible taux de chômage depuis 1970  .